Jeux de Vilains repart en création !
nouvelle création,
nouvelle adaptation de
bande dessinée
On n’arrête plus Grégo, grand amateur de bande dessinée, dans sa lancée de porter à la scène les albums qui l’ont profondément marqué.
Ce nouveau projet ne date pourtant pas d’hier. L’objet de cette nouvelle adaptation, était dans un coin de sa tête depuis près de 15 ans.
La bulle de Bertold
Éditions Glénat. Sorti aux éditions Albin Michel en 2005.
Condamné pour un acte de révolution contre le système, Bertold Baro est amputé de ses 4 membres.
Le chirurgien bourreau exécute la sentence, Bertold est destiné à errer le reste de ses jours dans la ville de Butanie. Une cité qui survit recroquevillée sous une bulle au milieu d’un monde froid et aride, et dans l’illusion que ses ressources énergétiques sont illimitées.
Mais Bertold est recruté par un homme qui dirige un théâtre ambulant présentant un spectacle de marionnettes. Il devient l’une d’entre elles, dirigée par un ordinateur et dont les membres sont tirés par un mécanisme très sophistiqué. Chaque acte, chaque geste est minutieusement programmé, impossible de faire un mouvement sans l’ordinateur et le mécanisme… Heureusement il reste à Bertold et aux autres « hommes-marionnettes » la parole, et cela, personne ne la dirige.
Diego Agrimbau
SCÉNARISTEDiego Agrimbau est scénariste depuis 2003. Considéré comme l’un des artisans du renouveau de la bande dessinée argentine, il s’est illustré aux côtés de nombreux dessinateurs, dans des genres aussi différents que la science-fiction, l’érotisme ou la bande dessinée jeunesse.
Gabriel Ippóliti
DESSINATEURDessinateur autodidacte venu de la publicité, Gabriel Ippoliti est l’un des auteurs à suivre de la bande dessinée argentine d’aujourd’hui.
La bulle de Bertold est une bd très noire qui décrit un monde dystopique. L’interêt du spectacle ne sera pas de faire ressortir cet atmosphère lugubre, mais plutôt de jouer avec le concept de marionnettes vivantes.
Couramment, le comédien joue avec les marionnettes, ici les marionnettes sont également des comédiens. Une mise en abîme peu courante et très intéressante.
Le fond de l’histoire, qui traite de la manipulation des masses et de l’épuisement des ressources énergétiques, reste un sujet intéressant qui sera exploité dans une certaine mesure dans le spectacle, mais adapté à nos enjeux contemporains.
Dans sa forme de spectacle La Bulle de Bertold devient
La Machine
Une fine équipe commence à se monter autour du projet. Tandis que Grégo travaille sur l’adaptation du texte, des étudiantes du DN MADe (Métiers d’Art et du Design d’Espace) du lycée Charles Peguy ainsi que Florent Burgevin, scénographe et plasticien, réfléchissent à la forme que pourra prendre La Machine.